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7 décembre 2007 5 07 /12 /décembre /2007 10:10

Voici la trame du cours donné le 03/12/07 à Belfort pour les élèves de Naturopathie. Je diffuse ce résumé à votre intention. Bien sûr il ne reflète pas tout ce que vous avez pu apporter au débat. Je cherche la solution pour vous permettre de visualiser les images. Merci aux 22 personnes présentes. C'était vraiment un plaisir. A bientôt.

Environnement (définition du dictionnaire) : «  Ensemble des conditions naturelles (physiques, chimiques, biologiques) et culturelles (sociologiques) susceptibles d’agir sur les organismes vivants et les activités humaines. » 

  Pollution : « dégradation d’un milieu par introduction d’un polluant. Dégradation des conditions de vies, nuisances » Pollution atmosphérique, des eaux, des terres.

Illustration sonore : Vous ne pourrez pas dire à vos enfants

 Pollutions en chaine : Pollution de l’air liée à la pollution de l’eau, elle-même liée à la pollution de la terre.

  La pollution de la terre par recherche à tout prix, du rendement, de la baisse des coûts, de la normalisation de la production. D’où non respect des lois biologiques (de la vie). L’agriculteur n’est plus protecteur de la nature, mais pollueur.

 

 

Ø      Non respect des sols et des plantes 

Ø      Les animaux deviennent des machines à produire : antibiotiques, vaccins, insecticides. Nous mangeons des animaux malades. 

 Vidéo : Claude Bourguignon « Atteinte des sols »

Modification des sols : voir cours

Modification des paysages : voir cours 

 Pesticides (insecticides, fongicides, herbicides, desherbants) (voir cours)

 

Biblio : Pesticides, révélations sur 1 scandale français par Nicolino et Veillerette 
Engrais
-          Additifs alimentaires (conservateurs, colorants, édulcorants, anti oxygène, arômes artificiels, sulfites, nitrites, benzoates E 212)  

 

-          Réforme REACH = cadre pour les substances chimiques 1er juin 2006. Environ 30000 substances chimiques doivent être évaluées dans les 15 prochaines années. Certaines substances dangereuses ne pourront plus être commercialisées. C’est le principe de substitution. La réglementation REACH est pleine de lacunes, néanmoins elle ouvre une nouvelle ère de précaution dans la gestion des produits chimiques.

 -          La campagne toxic Tech veut faire endosser individuellement la responsabilité financière des impacts sanitaires et environnementaux des produits de leur marque par chaque fabriquant de matériel électronique. Avec classement internationnal trimestriel (ex : 0 pointé pour Nintendo, Appel réinvente le téléphone polluant ; Iphone

 Voir www.greenpeace.org/france/vigitox

 Pollution par déchets radioactifs (voir cours) 

 Les OGM : Organisme vivant dans lequel on a introduit 1 ou plusieurs gènes étrangers. La transgénèse s’opère, cad le découpage de certaines séquences d’ADN dans un génome (mémoire chromosomique). L’opération s’affranchit de la barrière d’espèce, puisqu’on travaille directement sur l’ADN. Les gènes se transformeront par voie d’espèce aux générations futures. (historique : cours page 36)

 

 

 

 

-          Principales multinationales agro- génético- industrielles : Monsanto, Novartis, Dupon, Pioneer, Agrevo  

 

-          Les plantes principales visées : blé, orge, luzerne, betterave à sucre, maïs, sorgho, coton, riz, soja, tomate  

 

-          But : tolérance aux herbicides, résistance aux virus, résistance aux insectes, stérilité mâle, précocité, taille, composition nutritionnelle (bien sûr dans l’intérêt de l’industriel, pas du consommateur)

 -          Risques : Nuisances pour les espèces butineuses, apparition de phénomène de résistance (insectes ou virus), utilisation d’herbicides totaux en + grande quantité conduisant à 1 accumulation de résidus dans les sols, les eaux souterraines et les récoltes ; industrialisation accrue des cultures conduisant à une perte de biodiversité, main mise sur le vivant (prise de brevets sur les constructions génétiques).  

 

 

-          Risques pour la santé : apparition d’allergènes (protéïnes agressives pour l’homme), augmentation de la résistance aux antibiotiques, augmentation de la teneur en résidus d’herbicides dans l’eau et les aliments, risques toxicologiques

 -          Nouveau règlement européen autorise la commercialisation de bio avec un taux d’OGM de 0,9% tout en communiquant avec la mention « sans OGM » !

 -          Texte au sénat en 2006 ne prévoit d’indemnisation en cas de contamination que si il y a culture OGM à proximité la même année et uniquement si la contamination dépasse 0,9%. = pas de garantie de pouvoir cultiver sans OGM

 -          The future of food 

 L’agriculture Bio 

 

 

 

 

11000 agriculteurs, 550000 hectares sur les 30 millions de SAU = 2 %, la France est 20è en Europe, 1ère il y a 30 ans; Autriche 14% à elle seule. La demande française est > à l’offre. 

 

Les arguments contre : 

 

-          alimentation + chère donc pouvoir d’achat en baisse 

 

-          baisse de production donc hausse de la famine dans le monde

 -          Fournisseurs de l’industrie chimique essaient de montrer que les engrais et pesticides ne sont pas dangereux « agriculture raisonnée » 

 

-          Banquiers sont rétifs : un agriculteur bio doit se montrer persuasif

-          Enseignement ne suit pas 

-          Recherche agronomique est + au service de l’agriculture industrielle 

-          Les politiques font des promesses 

-          Consommateurs plebiscitent mais… 

-          Grande distribution regarde avant tout le profit  

-          Les aides sont mal réparties : « Faut –il beaucoup polluer pour gagner correctement sa vie ? »

Les arguments pour : 

 

-          Bon pour le goût  

 

-          Bon pour la santé 

 

-          Bon pour l’équilibre socio économique  

 

-          Bon pour la planète 

 

-          Bon pour une démarche éco citoyenne  

 

Biblio : « Manger bio c’est pas du luxe » Lylian Le Goff Terre vivante 17€  

 

« Le bio dans votre assiette » Nature et découverte 1€

 Parmi beaucoup d’autres  

 

 

L’eau : Problème vital  et urgent : Vidéo : C pas sorcier eau 

 

Consommation exponentielle (agriculture, industrie, usage domestique). En moins d’1 siècle la population mondiale a été multipliée par 3, la consommation d’eau par 6 et même par 30 pour la consommation industrielle. 55% de l’eau douce disponible à l’échelle mondiale est aujourd’hui utilisée. Ce taux accède déjà les 100% en Israël, Libye, Djibouti.  

 

12% de la population mondiale utilise 85% de l’eau consommée dans le monde, pendant qu’un enfant meure toutes les 8 secondes à cause de la mauvaise qualité de l’eau, qualité qui se dégrade partout dans le monde. 

 

L’agriculture utilise 70% des ressources voire même 90% en Chine, en Inde, au Mexique. Les surfaces irriguées ont triplés en 50 ans. 

 

Ex : Nil, artère nourricière de l’Egypte arrive maintenant difficilement à la méditerranée. Le Jourdain ne déverse plus qu’un tiers de ses eaux dans la mer morte… 

 

On se tourne donc vers les eaux souterraines qui sont déjà surexploitées. Leur renouvellement peut demander plusieurs centaines d’années. Ex : eaux fossiles du Sahara canalisées vers la côte libyenne pour l’agriculture.  

 

S’ajoute l’urbanisation galopante. Ex : pour le JO de Pékin, l’eau utilisée pour les douches viendra du fleuve bleu à 1000 km de là. Au détriment de l’agriculture et des populations locales.

 L’eau sera source de conflit, d’émeutes, elle est en quête d’un statut. Les ONG luttent contre la privatisation (Partenariat Public Privé) la « pétrolisation de l’eau »

 

 

-          Autres causes de diminution des ressources : déforestation, réchauffement dû à l’industrie et à l’automobile, disparition des zones humides, pollution. 

 

-          Prix en hausse  

 

-          Pollution liée directement à la pollution de la terre et aux rejets industriels

 

-          Vidéo : Pollution du Rhône  

 

-          Vidéo : Féminisation JM Pelt 

L’air : 

Les polluants atmosphériques

Les moyens de transport modernes et nos industries produisent de nombreux produits polluants dont :

Le dioxyde de soufre (SO2) produits par la combustion du fuel, gasoil et encore du charbon pour le chauffage et la production industrielle.

Les particules fines en suspension produites par la combustion industrielle, le chauffage, les incinérateurs et bien sûr les moteurs diesel.

  • Les oxydes d'azote (NOx) produits par les moteurs lors de combustions à haute température.
  • L'ozone (O3) constituant naturel de l'atmosphère, indispensable à la vie sur Terre. Toutefois il peut se former dans les basses couches de l'atmosphère par des interactions entre des composés organiques volatils et des oxydes d'azote, le tout par de belles journées bien ensoleillées.
  • Les gaz à effet de serre (CO2, CH4, CFC) rejetés par l'industrie, l'agriculture.

Dans les pays industrialisés, on mesure les concentrations atmosphériques de ces différents gaz depuis de nombreuses années.

Nos médias actuels consacrent une partie croissante de leurs reportages à la qualité de l'air et surtout aux pics de pollution notamment les pics d'ozone durant l'été. Il s'agit d'une approche louable car elle sensibilise un peu plus l'opinion publique sur ces phénomènes, mais cette approche tronque la réalité et la complexité du phénomène.

On se dit que si on est capable de maîtriser les effets sanitaires durant ces périodes, on pourra régler le problème de la pollution atmosphérique. Cette manière d'aborder le problème remonte aux années 50, lorsque les villes enregistraient des semaines durant, des niveaux considérables de pollution qui entrainaient une hausse de la mortalité.

Durant les années 60 - 70, la pollution était alors principalement d'origine industrielle. Les mesures de préventions se basaient sur la notion d'alerte. De nos jours, la pollution est essentiellement causée par les moyens de transport. De plus les valeurs que nous attribuons actuellement aux pics sont bien inférieures aux pics de pollution des années 50-60.

 La formation photochimique de l'ozone (O3)

Des réactions chimiques se produisent en présence de rayons ultraviolets émis par le Soleil avec des composés chimiques d'origines naturelles ou humaines (NOx, COV, CO, SO2). Le principal polluant photochimique ainsi obtenu est l'ozone (O3). On parle de smog quand on est en présence d'une pollution atmosphérique riche en O3.  

 

 

En présence d'u.v., les hydrocarbures rejetés par nos véhicules se transforment en radicaux peroxydes. Ces radicaux réagissent avec le NO qui se transforme en NO2. Cette molécule va à son tour réagir avec les u.v. selon l'équation suivante :

NO2 + u.v. "O + NO.

L'oxygène atomique ainsi obtenu se combine à l'oxygène moléculaire.

O + O2 " O3.

Mais cet ozone va très vite réagir avec le NO :

NO + O3 " NO2 + O2

 Les pathologies observées en fonction des polluants

Sans se focaliser uniquement sur les pics de pollutions, nous respirons tous les jours l'air troposphérique dans lequel stagnent les principaux polluants. Cette pollution de fond principalement causée par les transports routiers, fragilise nos organismes. Durant les 92 jours les plus pollués l'an passé, l'Institut nationale de Veille sanitaire a recensé 265 décès prématurés. Chaque polluant a sa part de responsabilité, ils n'agissent pas tous au même niveau. Le tableau ci-dessous résume les effets sur la santé de ces polluants.

Description des atteintes respiratoires et cardio-vasculaires sur le site de la faculté de médecine de Grenoble.

 Origine

 Conséquences

 Effets sur la santé

 Oxydes d'azotes (NOx)

Le monoxyde d'azote (NO) et le dioxyde d'azote (NO2) sont principalement produits par les transports et les centrales thermiques.

 Formation d'ozone dans la basse atmosphère et favorise les pluies acides.

 Puissant irritant des voies respiratoires en s'infiltrant jusque dans les alvéoles. Au niveau des bronches, il favorise les infections bactériennes chez les enfants et une hyperactivité chez les asthmatiques.

 Dioxyde de soufre (SO2)

Provient de la combustion du fuel, charbon et diesel.

 Contribue au phénomène des pluies acides.

 Irritant avec effets broncho constricteurs et essoufflement chez les asthmatiques. Toux et gène respiratoire chez l'adulte. Altération des fonctions respiratoires chez l'enfant.

 Monoxyde de carbone (CO)

Produit par les moteurs à essence et la circulation routière.

 Formation d'ozone dans la basse atmosphère.

Liaison irréversible sur l'hémoglobine. Baisse de l'oxygénation.

 Particules en suspension (Ps)

Produits de combustion industrielle, chauffage et incinération de déchets. Les particules les plus fines sont émises par les moteurs diesel.

 Salissure des surfaces pour les plus grosses et transport de composés toxiques (sulfates, métaux lourds, hydrocarbures) par les plus fines.

 Très dangereuses même à de faibles concentrations. Altération de la fonction respiratoire chez l'enfant. Propriétés cancérogènes pour les composés émis par les moteurs diesel.

 Ozone (O3)

Produit dans la basse atmosphère par interaction entre les ultraviolets et les gaz tels que CO, SO2, NOx, COV et hydrocarbures.

 Forte dégradation de la qualité de l'air, pluies acides et effet de serre.

 Atteint facilement les alvéoles pulmonaires, toux, altération pulmonaire surtout chez l'enfant et l'asthmatique. Effets aggravés par l'exercice physique.

 Composés organiques volatils (COV)

Proviennent des hydrocarbures (benzène,1-3butadiène) émis dans les gaz d'échappement et des solvants.

 Formation d'ozone dans la basse atmosphère.

 Irritants pour les yeux, gorge, nez, poumons. Capacité respiratoire diminuée. Risques d'effets cancérogènes.

 Plomb (Pb)

Provient des hydrocarbures plombés.

 

Modifie la composition du sang en gênant la fabrication de l'hémoglobine.

 Les maladies à vecteurs

La température globale de notre planète dans l'espace dépend de l'équilibre entre les énergies reçues (rayonnement solaire) et émises par rayonnement. L'énergie émise est diminuée par la présence des gaz à effet de serre. Cet effet de serre est indispensable à la vie. En effet, il permet d'avoir une température moyenne a la surface de la Terre voisine de 15 °C contre les -18°C qu'elle devrait avoir. Depuis le début de l'ère industrielle, on a constaté une augmentation continue dans la teneur de l'atmosphère, d'au moins deux gaz à effet de serre ; le dioxyde de carbone (CO2) et le méthane (CH4). En utilisant un modèle numérique, on peut tenter de prévoir cette évolution. Les résultats actuels de ces modèles sont compatibles avec l'évolution observée, à savoir une augmentation de la température moyenne de 0,3 à 0,6°C depuis un siècle et une hausse de 10 à 25 cm du niveau des mers. Une équipe s'est placée dans l'hypothèse d'un doublement de la teneur actuelle en CO2. On obtiendrait un réchauffement moyen de 2°C avec des hausses plus importantes l'été.

Les émissions de gaz à effet de serre peuvent avoir une influence sur la santé de façon détournée. Par le biais de la résurgence de maladies à vecteurs sur le continent européen, à cause de faible variations climatiques.

Des maladies à vecteurs peuvent refaire surface. Ces maladies sont dues à la transmission d'un agent infectieux (virus, bactérie, protozoaire ou helminthe) par un vecteur (insecte ou acarien hématophage).

Un tel réchauffement peut agir sur la répartition géographique du vecteur (remontée vers le nord ou en altitude), l'augmentation de sa longévité ou bien encore sur le raccourcissement du temps d'incubation extrinsèque (durée de développement de l'agent infectieux dans l'organisme du vecteur). Nous pourrions donc nous retrouver face à des questions d'épidémiologie tropicale. Les maladies transmises par les moustiques seraient probablement celles qui se propageraient le plus.

Actuellement deux arbovirus ayant une importance en terme de santé publique modérée existent en France: les virus West Nile et Tahyna. Le virus West Nile provoque des états fébriles pouvant déboucher sur des encéphalites chez l'homme et les équidés. On l'observe épisodiquement en Camargue. Des foyers temporaires fonctionnent temporairement lorsque le virus est importé par des oiseaux migrateurs et qu'il y a assez de moustiques du genre Culex. Le virus Tahyna qui possède une répartition plus large, n'est quant à lui , responsable que de syndromes fébriles aigus. On peut penser que des conditions favorables d'introduction de ces virus seront plus fréquentes à l'avenir. On pourrait observer de véritables épidémies comme se fut le cas pour West Nile en Roumanie en 1996.

Aujourd'hui, des questions se posent pour le retour du paludisme ou de la dengue sur le sol métropolitain.

En ce qui concerne le paludisme (plasmodium falciparum est transmis pas l'anophèle), on recense déjà des anophèles susceptibles d'être vecteurs, mais il n'y a pas encore de plasmodium falciparum dont la répartition dépend de conditions climatiques strictes. En effet, le développement du parasite dans l'anophèle est stoppé en dessous des températures de 18°C. (plasmodium vivax possède quant à lui une température seuil de 16°C). Une augmentation de 2°C serait donc suffisante. Toutefois il faudrait une réintroduction massive du parasite en France et une compatibilité avec "nos" anophèles. Nous sommes en mesure de détecter de tels phénomènes et de juguler cette prolifération.

Par contre il existe un danger potentiel déjà bien réel, c'est celui des moustiques du genre Aedes. Une espèce d'origine asiatique aedes albopictus est en train de se répandre dans le monde entier. Dès 1990, il a réussi à coloniser la moitié nord de l'Italie. On ne voit pas pourquoi il n'envahirait pas le sud de la France. Aedes albopictus est un moustique dangereux car il est un bon vecteur de la dengue, et son implantation durable dans le bassin méditerranéen rendrait cette région réceptive à cette maladie redoutable. Les italiens ont déjà mis en place une surveillance entomologique adéquate. Il ne faut pas oublier les DOM TOM qui seraient alors des zones où de telles épidémies pourraient se développer plus rapidement.

 Le réchauffement climatique

Les faits
Le réchauffement climatique depuis 1950 est observé et confirmé sans contestation possible. Les températures moyennes mondiales de l'atmosphère et des océans sont en augmentation. La fonte des glaces et des neiges, ainsi que l'élévation du niveau de la mer sont incontestables.

Onze des douze dernières années figurent au palmarès des années les plus chaudes depuis qu'on dispose de moyens de mesure fiables (vers 1850).
Actuellement, la température moyenne augmente d'environ 0,1°C à 0,2°C par décennie.

Ces changements peuvent paraître mineurs. Mais ils ont un impact non négligeable sur le climat global de la Terre. Nous ne pouvons pas nous rendre compte de ces augmentations moyennes. Nous sommes pourtant directement confrontés à leurs effets sur le climat.

L'origine humaine
Certains se posent la question sur les origines naturelles ou humaines de ce réchauffement.
Selon le GIEC, l'origine humaine du changement climatique est très vraisemblable (la probabilité est supérieure à 90 %).
La concentration de gaz à effets de serre a augmenté de manière extrêmement forte depuis 1950.
Le gaz carbonique, issu de la combustion de combustible fossile et de la fabrication du ciment, est le principal gaz à effet de serre.
La concentration de méthane, autre gaz ayant un impact important sur l'effet de serre, a doublé depuis 1950. L'agriculture et l'élevage intensifs produisent du méthane.

Ces gaz à effet de serre sont comparables aux vitres d'une serre. Ils laissent passer la lumière et l'énergie du Soleil jusqu'au sol et empêchent la chaleur de s'échapper dans l'espace. Plus la concentration en gaz à effet de serre augmente, plus l'efficacité de « la vitre de la serre &r

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